Le paysage du Bassin d’Arcachon, situé près de Bordeaux en Gironde, constitue un territoire exceptionnel où la nature façonne des panoramas maritimes en perpétuel mouvement. Dans cette lagune semi-ouverte, l’eau douce des rivières se mêle à l’eau salée de l’océan Atlantique, créant des écosystèmes d’une richesse remarquable. S’étendant sur 93,5 km de longueur et de forme de triangle, le paysage du Bassin d’Arcachon abrite une riche biodiversité.
Quelle que soit la saison, ce site naturel ne cesse de surprendre : forêts de pins maritimes, plages de sable fin, faune marine et terrestre diversifiée, ou encore la ville d’hiver d’Arcachon. Du sommet de la Dune du Pilat, plus haute dune d’Europe culminant à 101 mètres, le regard embrasse un écosystème d’une diversité remarquable. Le Banc d’Arguin, réserve naturelle nationale, accueille des milliers d’oiseaux migrateurs. L’Île aux Oiseaux, avec ses cabanes tchanquées, abrite de nombreux oiseaux nicheurs.
Les parcs ostréicoles, où sont élevées les huîtres, font partie intégrante de ce paysage côtier. Le Bassin d’Arcachon représente d’ailleurs le plus grand site ostréicole d’Europe. Comprendre la formation géologique et l’évolution du paysage du Bassin d’Arcachon permet de mieux appréhender les enjeux écologiques et climatiques actuels de ce territoire. Face à l’érosion côtière, au tourisme de masse et aux pressions humaines, une question se pose : comment préserver cet écosystème fragile tout en valorisant son patrimoine naturel ? Entre phénomènes naturels et activités anthropiques, le paysage du Bassin d’Arcachon doit s’adapter aux changements environnementaux contemporains.
Paysage du bassin d’Arcachon : une géographie et une géologie unique
Le paysage du bassin d’Arcachon cache une diversité jusque dans les villes qui le composent : Gujan-Mestras, Arcachon, La Teste-De-Buch, Lanton, Biganos, Andernos-Les-Bains, Audenge, Lège Cap-Ferret, Le Teich et enfin Arès.
Sa proximité avec la ville de Bordeaux participe à sa métropolisation tout en restant une destination familiale.
Comment le paysage du bassin d’Arcachon a-t-il évolué au fil du temps ?
La Leyre, un fleuve qui fait le lien entre Terre et Mer
Il y a 95 millions d’années, le Bassin d’Arcachon était sous l’eau. Entre 5 millions et 1 million d’années avant notre ère, le niveau de l’eau a diminué.
Sous un climat plus rigoureux (froid, pluies abondantes…), les sédiments se sont déplacés et se sont accumulés pour donner naissance à de vastes dunes. Alimenté par de multiples fleuves, le Bassin se voit peu à peu obstrué par ces dunes, ce qui entraîne la formation des différents étangs actuels, tels que :
- Sanguinet-Cazaux
- Biscarosse
- Parentis-en-Born
- Carcans-Hourtin
- Lacanau
Il y a 4 000 ans environ, en apportant un flux d’eau continu, le fleuve de la Leyre a percé les dunes précédemment formées. Le Bassin s’est alors ouvert sur le Golfe de Gascogne tout en étant alimenté par la Leyre.
L’Océan Atlantique communique avec le Bassin grâce à deux portes d’entrée, les passes : une au nord et une au sud. Ces passes ne sont pas fixes : elles bougent au rythme des courants marins qui glissent vers le sud. Tous les 80 ans environ, un nouveau cycle commence. La passe Sud se déplace progressivement vers la Dune du Pilat jusqu’à disparaître, tandis que la passe Nord prend le relais. Pendant ce temps, une nouvelle passe se met en place plus au nord, prête à poursuivre ce ballet naturel des eaux.
Les passes font trois kilomètres de largeur et ne sont navigables qu’à marée haute. La présence de forts courants dans ces passes entraîne de nombreux accidents marins mortels.
Grâce à son ouverture sur l’Océan Atlantique, la lagune est soumise aux marées. Celles-ci déplacent le sable et façonnent peu à peu les bancs de sable, véritables marqueurs paysagers du Bassin d’Arcachon.
Les célèbres géants de sable : de la Dune du Pilat au Banc d’Arguin
Selon l’Observatoire de la Nouvelle-Aquitaine (2024), la Dune du Pilat domine le paysage avec ses 101 mètres de hauteur. Elle s’étire sur 2,9 kilomètres ce qui en fait la plus haute dune d’Europe.
Étudiée de près par les agents de l’Observatoire de la Nouvelle-Aquitaine, cette géante de sable évolue en continu sous l’effet du vent. Elle se déplace vers la forêt de 1 à 5 mètres chaque année.
Cette dune emblématique du Bassin d’Arcachon s’est formée pendant plus de 4 000 ans.
Son évolution résulte d’alternance climatiques :
- Des périodes froides, sèches et venteuses favorables aux déplacements du sable.
- Des phases plus chaudes et humides, propices au développement de la végétation.
Au fil des millénaires, ces phases érosives ont donné naissance à de nouvelles dunes, engloutissant parfois la végétation et les traces des civilisations. Progressivement, une première dune s’est imposée, culminant à 100 mètres : la Dune de la Grave.
Au cours du XIXème siècle, sous la supervision de l’ingénieur Nicolas Brémontier, des pins maritimes sont plantés. Leur objectif était de contrôler l’avancée de la Dune de la Grave. En 1860, la nature reprenant le dessus, la Dune de la Grave ainsi que la forêt de pins disparaissent sous l’actuelle Dune du Pilat.
Perché en haut de la Dune du Pilat, il est possible d’observer une étendue de sable qui varie au gré du vent et des marées : le Banc d’Arguin, situé de manière parallèle à la dune.
Formés par des déplacements massifs de sable depuis l’embouchure de la Gironde, ces îlots forment le Banc d’Arguin sur 4 km de long et 2 km de large.
Classée depuis 1972 Réserve Naturelle Nationale, le Banc d’Arguin est connu pour sa faune et sa flore spécifiques.
La biodiversité du paysage du Bassin d’Arcachon
Une mosaïque d’habitats naturels et de biodiversité : l’exemple de l’Île aux Oiseaux
L’Île aux oiseaux est classée depuis le 21 août 2008 en Site Naturel et comme zone de protection Natura 2000. Elle a une superficie moyenne de 1 700 hectares à marée basse contre 100 hectares à marée haute. C’est un milieu vivant, rempli de biodiversité, à seulement 2 km des côtes.
Cette île regorge de structures qui créent ensemble la particularité du paysage du bassin d’Arcachon.
On y retrouve :
- La slikke, une partie qui est inondée deux fois par jour. Elle est constituée d’esteys (du gascon estèir, ruisseau), des petits ruisseaux faisant le lien entre la terre et la mer et qui se retrouvent à sec lorsque la mer se retire.
- La haute slikke, qui fait le lien entre la slikke et le schorre. On y retrouve de la faune marine et terrestre.
- Les marais maritimes, des terres en partie inondées à marée haute.
- Le schorre (ou prés salés) qui n’est recouvert qu’avec de hauts coefficients de marée.
- La zone parhalienne, qui fait la transition entre le schorre et la zone non soumise aux marées.
- La zone adlittorale, une zone non soumise aux marées.
Entourée de parcs ostréicoles, l’Île aux Oiseaux possède 53 cabanes dont deux cabanes tchanquées. Du gascon « chancas », signifiant montée sur échasses, les cabanes tchanquées reposent sur des pilotis en bois. Elles servaient auparavant aux surveillants des parcs à huître. On y retrouve ni eau courante ni électricité.
Le reste des cabanes sont réparties en différents quartiers sur l’île. Elles étaient utilisées autrefois au pacage, pour faire paître les animaux. Au fil du temps, elles sont devenues des lieux servant à la chasse, la pêche et aux loisirs.
L’Île aux Oiseaux est accessible aux visiteurs, mais selon un plan de gestion strict. Cela permet de protéger la flore et de ne pas déranger les plus de 60 espèces d’oiseaux migrateurs qui viennent s’y reproduire ou nicher.
C’est un repaire de biodiversité. On y retrouve des espèces classées en danger sur la liste européenne des orthoptères comme les Oedipodes des salines, une espèce de criquets. La présence la plus importante de cette espèce en Gironde se situe sur cette île. Ces derniers vont servir de nourriture pour les oiseaux ainsi qu’aux différentes espèces de poissons présentes (bars, sardines, anguilles, etc.)
Parmi les 8 plus grands couloirs de migration européens, le paysage du Bassin d’Arcachon a le privilège de voir plus de 200 espèces d’oiseaux à l’année : migration, reproduction et hivernage. Quelles espèces peut-on observer ?
Les Sternes Caugeks représentent la plus grande population sur le Banc d’Arguin depuis 1974. Victimes de la baisse du nombre de poisson et de prédation par les Goëlands et le Milan Noir, leur population a baissé de 4 700 couples en 1991 contre 3 000 couples en 2010. Leur triste histoire a permis le classement du Banc d’Arguin en Réserve Naturelle. En 1966, des plaisanciers présents sur l’étendue de sable se sont amusés à se lancer les œufs de Sternes Caugeks.
Les oiseaux ne sont pas les seules espèces qui s’épanouissent sur le Banc d’Arguin. On retrouve également :
- insectes (Hanneton foulon…) ;
- mollusques ;
- crustacés (Puce de mer…) ;
- vers ;
- poissons.
Au printemps, on peut observer des phoques veaux-marins, des colonies de grands dauphins et même des tortues luth qui s’épanouissent au sein du Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon.
Du littoral à la forêt : diversité et adaptation de la flore
La vie végétale du littoral doit faire face à des contraintes bien spécifiques : le vent, les vagues, la salinité et les sols sableux. Dans cet environnement exigeant, seules quelques plantes ont été capables de s’y adapter et de s’y développer.
La composition végétale diffère entre le Banc d’Arguin et l’Île aux Oiseaux :
- L’île aux Oiseaux : le Delta du Leyre apporte de l’eau douce. On retrouve alors des espèces euryhalines, c’est-à-dire capables de s’adapter aux variations de salinité et de température.
- Le Banc d’Arguin accueille quant à lui une végétation caractéristique des milieux dunaires.
Dans tous les cas, on retrouve des espèces halophiles, des plantes adaptées aux milieux salés. Elles forment également un refuge pour les espèces aquatiques en termes de reproduction, habitat et nourriture.
On retrouve :
- la Linaire à feuilles de thym, une plante protégée au niveau nationale ;
- le Cakilier maritime ;
- le Chiendent des sables ;
- les Zostères, des plantes à fleurs qui sont redevenues aquatiques en s’adaptant. Elles sont protégées en Aquitaine.
- l’Oyat ;
- le Statice de Dodart et Statice à feuilles de lychnis
En s’éloignant du littoral, le paysage du Bassin d’Arcachon est marqué par de fortes contraintes naturelles tels que les vents puissants, des sols marécageux détrempés en hiver et des sols sableux très secs en été. Un milieu hostile pour la plupart des espèces végétales. L’une des principales espèces qui y prospère est le Pin maritime. C’est au XIXème siècle qu’un tournant majeur s’opère : le Pin maritime est choisi pour de vastes campagnes de reboisement. Sa robustesse et sa capacité à s’adapter à ces conditions extrêmes en font l’espèce idéale pour fixer les sols sableux et assainir les marécages.
D’autres espèces végétales ont tout de même réussi à se développer dans la forêt usagère de la Teste-de-Buch comme les :
- Arbousiers ;
- Chênes ;
- Bruyères ;
- Orchis maculé.
Face aux pressions humaines et aux changements climatiques, une question demeure : cette biodiversité est-elle aujourd’hui menacée ?
Le paysage du bassin d’Arcachon : entre dune du Pilat, marées et biodiversité. Un écosystème fragile, à préserver du surtourisme.
Le Bassin d’Arcachon, victime de son succès
Des causes naturelles : érosion côtière et risques d’incendies
Soumis à la houle et à la force des vagues, le trait de côte diminue en moyenne d’un mètre par an et parfois quelques dizaines de mètres lors des tempêtes.
Aujourd’hui les erreurs d’aménagement des territoires deviennent visibles. Le phénomène d’érosion, connu depuis des années, menace les constructions de bord de mer.
Particulièrement touchées, la Dune du Pilat ainsi que les villes du Cap-Ferret et du Pyla-sur-Mer, trouvent des stratégies pour faire face au phénomène du retrait de côte :
- Réfection des digues ;
- Réensablement des plages ;
- Plantation d’oyats : des plantes vivaces utilisées pour fixer le sable des dunes, grâce à leur système racinaire ;
- Chemins touristiques balisés.
Malgré les protections mises en place, l’érosion reste très importante. Concernant le Banc d’Arguin, sa longueur est passée de 6 à 4 km en deux ans et 7 nouvelles brèches sont apparues.
En 2022, la forêt de Gascogne a subi l’un des plus grands incendies connus en France. Ce dernier a ravagé 32 000 hectares entre la Gironde et les Landes. Depuis, la Dune du Pilat doit se reconstruire. Cette reconstruction suscite des divisions, certains jugeant les travaux non écologiques et peu respectueux de la nature. Des murs de soutènement, des monuments en béton et un camping en bas de la dune apparaissent progressivement dans le paysage du Bassin d’Arcachon. Ces aménagements ont entraîné le report de la candidature de la Dune du Pilat au label « Grands Sites de France ».
Quand la surfréquentation et la pollution menacent l’équilibre du Bassin
Urbanisation et tourisme : des écosystèmes fragilisés
Le Bassin d’Arcachon a vu sa population grandir en continu depuis 30 ans, avec 142 595 habitants en 2022. Du point de vue du tourisme, la région a attiré 3,2 millions de visiteurs en 2023. Pour pallier cette hausse, les villes ne cessent de s’agrandir.
Le Bassin d’Arcachon est victime de sa popularité : la hausse des activités nautiques, de promeneurs et de baigneurs ont un impact sur l’équilibre écologique du bassin.
Les Zostères (plantes aquatiques) subissent les activités marines, le piétinement, les ancres de bateaux jetées n’importe où. Entre 1989 et 2007, les surfaces colonisées par les herbiers de Zostères ont régressé de 50 à 70%. Deux zones du Bassin d’Arcachon ont même vu la disparition complète de ces plantes aquatiques.
On y pratique aussi la chasse à la tonne, une activité exercée sur des sites à protéger, entraînant le piétinement de la faune, l’apport de matériel polluant et la construction de cabanes de chasse.
Les forêts ne sont pas en reste face au développement du Bassin d’Arcachon. Entre coupes abusives, dépôts de déchets ou encore braconnage, la forêt de la Teste-de-Buch subit de multiples pressions. Depuis 2005, elle est placée sous arrêté préfectoral afin de limiter ces pratiques.
Les microplastiques, polluants invisibles du Bassin
Dans le Bassin d’Arcachon, la question de la pollution des océans prend une dimension particulière depuis plusieurs années, notamment avec l’arrivée du terme « microplastiques » en 2004. Si la communauté scientifique n’a pas défini de taille précise pour caractériser ces fragments, la limite supérieure de 5 mm est aujourd’hui la plus communément admise.
Les microplastiques ont des origines multiples. Ils proviennent notamment de l’industrie textile et des produits cosmétiques. Le secteur pharmaceutique en constitue également une source. Dans le milieu marin, les peintures antifouling représentent une source importante de contamination. Ces peintures sont appliquées sur les coques des bateaux pour empêcher les organismes marins de s’y fixer.
Des études ont révélé la présence de microplastiques dans les eaux du Bassin d’Arcachon, ainsi que chez plusieurs espèces marines.
On retrouve une disparité en teneur de microplastiques selon les saisons, qui peut être expliquée par les activités anthropiques mais également par la météo. Le vent et les marées favorisent le dépôt de microplastiques sur les différents reliefs côtiers et dans les eaux.
Des microplastiques ont été retrouvés dans les huîtres, qui en subissent les conséquences. En ingérant des microplastiques, les huîtres assimilent plus difficilement les microalgues, leur principale source de nourriture. Leur reproduction se retrouve également affectée.
Dans une étude de 2022, des chercheurs ont démontré que les microplastiques servent de vecteur aux virus. A la surface des microplastiques, les virus peuvent survivre jusqu’à 3 jours. Cela suggère que lorsqu’on avale de l’eau en se baignant, on risque aussi d’ingérer des virus.
De la sensibilisation à l’action : préserver le patrimoine naturel du Bassin d’Arcachon
Face au déclin de la biodiversité sous l’effet de l’urbanisation, de nombreuses associations ont vu le jour. Elles ont pour but commun de sensibiliser et d’engager des actions de préservation des milieux côtiers. Par exemple, en 2010, la Coordination Environnement du Bassin d’Arcachon (CEBA), un ensemble d’associations engagées pour l’environnement, ont lancé une opération nettoyage de cours d’eau. Cette initiative a permis de retirer de nombreux déchets des cours d’eau du Bassin d’Arcachon, tels que du plastique, de l’électroménager, des solvants toxiques et d’autres polluants.
Les écoliers ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de préservation. Le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA) avec l’appui de la Maison de la Nature, sensibilisent les écoliers, notamment avec l’atelier “Ici commence la mer”. À l’issue de l’atelier, les élèves interviennent directement dans la ville. Avec l’accord de la municipalité, ils apposent sur les avaloirs des vignettes de sensibilisation. Celles-ci portent la mention « ICI COMMENCE LA MER – ne rien jeter » ou « ICI COMMENCE L’EYRE – ne rien jeter ».
Au-delà des ateliers organisés à l’initiative de la population locale, de nombreux organismes publics se battent aussi pour préserver l’intégrité de paysage du Bassin d’Arcachon. Par exemple, l’Île aux Oiseaux est surveillée par deux gardes et gérée selon un Plan de gestion destiné à préserver son écosystème. Ce plan garantit le respect des réglementations, améliore la connaissance du site et encadre la fréquentation humaine. Il contribue ainsi à préserver l’identité naturelle de l’île.
Depuis 2019, la collectivité de Biganos effectue des recherches de revalorisation de l’eau traitée provenant de la station d’épuration. Les eaux produites atteignent un niveau de qualité A. Elles respectent ainsi l’ensemble des critères définis par les arrêtés préfectoraux. Elles répondent alors à de nombreux critères énumérés par les arrêtés préfectoraux. En cas de non-conformité à un paramètre analytique, l’eau ne peut plus être utilisée tant que de nouvelles analyses n’ont pas attesté de sa conformité.
La ville de Biganos est l’une des premières villes en France à avoir des autorisations de réutilisation de ces eaux, notamment pour :
- le nettoyage véhicules professionnels de la station ;
- l’arrosage de certains ronds-points de la ville et du cimetière ;
- l’hydrocurage des réseaux d’assainissement ;
- le nettoyage des caniveaux.
Découvrir le Bassin d’Arcachon de façon écologique
Le Bassin d’Arcachon est accessible en train depuis Bordeaux, ce qui permet de limiter l’usage de la voiture. Il compte 22 km de pistes cyclables à Arcachon et 220 km autour du Bassin, facilitant la découverte des villes environnantes. La compagnie BAIA, un réseau de transport en commun, dessert plusieurs communes du Bassin. Des navettes maritimes permettent de rejoindre les deux rives, complétées par un service de bateau-bus en période estivale.
Plusieurs écolodges, des campings écologiques ainsi que des hébergements labellisés sont disponibles pour limiter l’impact environnemental. Certains restaurants de la région privilégient le circuit court pour leurs approvisionnements.
Pour profiter des paysages du Bassin d’Arcachon il est possible de :
- Se balader sur les plages populaires (la plage du Petit Nice, de la Hume, de Pyla-sur-Mer), les lacs ou encore dans les forêts de pins.
- Arpenter le Sentier du Littoral le long de la côte afin d’observer les oiseaux.
- Visiter le Parc Naturel des Landes de Gascogne.
- Visiter la réserve ornithologique du Teich, un incontournable pour observer des espèces rares.
Pour découvrir le paysage du Bassin d’Arcachon, plusieurs structures proposent des activités variées. La Maison de la Nature du Bassin d’Arcachon, l’Office de tourisme et la Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (SEPANSO) organisent notamment des visites guidées adaptées à tous les publics. Les amateurs de nature peuvent participer à des balades nocturnes ou crépusculaires, des randonnées contées, ou encore des sorties en kayak vers l’Île aux Oiseaux. Des opérations de ramassage de déchets sont également proposées. Ces nombreuses activités permettent aux petits comme aux grands d’explorer et d’apprécier la richesse de ce territoire.
