Plonger dans l’histoire des calanques de Marseille, c’est remonter le temps sur des centaines de millions d’années. C’est comprendre comment s’est formée la géologie de ce massif calcaire entre Marseille et Cassis, au bord de la mer Méditerranée. Ce paysage emblématique, sculpté par l’érosion, les mouvements tectoniques et les variations du niveau marin, a donné naissance à une biodiversité terrestre et marine d’une richesse exceptionnelle.
Mais explorer les calanques, c’est aussi s’interroger sur la présence humaine et son impact sur les milieux naturels. Fragilisé par sa fréquentation et par les dérèglements climatiques, cet ensemble de criques, anses, falaises calcaires et grottes – dérivé du terme occitan calancol – nécessite aujourd’hui une véritable stratégie de conservation. Alors quelle est l’origine des calanques ? Quel est l’impact de l’homme et du tourisme ? Comment les protéger tout en permettant à tous d’en admirer la beauté ? Explorer cette histoire, c’est dévoiler les coulisses d’un géopatrimoine unique en France : un paysage méditerrannéen qui illustre la rencontre entre géologie, biodiversité et patrimoine culturel.
Au Mésozoïque : un phénomène de sédimentation
L’histoire des calanques de Marseille trouve son origine dans des processus initiés au cours du Mésozoïque, il y a environ 80 millions d’années. Lors du Jurassique mais principalement lors du Crétacé, la période plus communément connue pour être celle des dinosaures.
Durant cette période se produit une accumulation de sédiments issus de micro-algues marins et de fragments de coquilles et squelettes d’organismes marins. Cette accumulation progressive dans les fonds marins chauds aboutit à la formation d’un calcaire dit urgonien, de couleur blanche, très compact et riche en fossiles.
Les mouvements tectoniques : un ancien niveau marin surélevé
Cette roche sédimentaire sous-marine émerge durant l’ère tertiaire, en raison d’un mouvement tectonique. En effet, il y a environ 60 millions d’années, la plaque africaine s’enfonce sous la plaque européenne, donnant ainsi naissance à la chaîne pyrénéo-provençale. Les calcaires situés autrefois sous la mer se trouvent désormais hors de l’eau, exposés aux pluies et au vent, avec une face nord et une face sud. Un phénomène d’érosion débute également, engendrant failles, plis et fractures. Cette combinaison d’érosion et d’exposition différenciée contribue à la création de milieux variés et complexes à l’origine de la biodiversité actuelle.
L’alternance de glaciations et réchauffements : érosion et karst
L’alternance de glaciations et de réchauffement au Quaternaire a également contribué à façonner l’environnement actuel.
Les périodes chaudes ont contribué à la création d’un réseau karstique. Ainsi, le site des calanques se caractérise par un massif calcaire dans lequel l’eau a creusé de nombreuses cavités. La roche sédimentée a en effet été dissoute par les eaux qui se sont infiltrées dans les failles, ce qui a engendré la formation de nombreux ruisseaux, rivières et grottes. La rivière souterraine de Port-Miou, qui débouche dans la calanque de Port-Miou, en est l’illustration la plus célèbre et visible.
Le gel, quant à lui, a accentué les fractures de la roche et l’apparition de vallées profondes et étroites, et de grandes failles abruptes. Il y a 20 000 ans environ, au cours du maximum glaciaire Würmien, le niveau de la mer était inférieur d’environ 100 à 130 mètres par rapport au niveau actuel. Cette baisse explique l’occupation humaine de grottes aujourd’hui englouties, telle que la célèbre grotte Cosquer.
Une nouvelle période de réchauffement a entraîné une hausse du niveau de la mer et l’engloutissement des vallées creusées, aboutissement à cet ensemble de criques et de anses désormais désigné sous le terme de calanques.

Une biodiversité terrestre et marine unique
Les calanques de Marseille, massif calcaire karstique en bord de mer, se caractérisent non seulement par leur géologie mais également par leur climat méditerranéen. Avec une faible pluviométrie, un fort taux d’ensoleillement et des vents violents – dont le Mistral, elles comptent parmi les zones les plus arides de France. Ces conditions pédoclimatiques ont conduit à une biodiversité terrestre et marine d’une grande richesse. Ainsi, l’Union européenne a classé 29 habitats terrestres et 14 habitats marins du Parc national des Calanques comme d’intérêt communautaire, car considérés comme rares et fragiles.
Une mosaïque d’habitats et de flore terrestres
Face à un climat sec et à des sols pauvres offrant peu de terre, les espèces végétales ont su s’adapter à ce milieu contraignant.
On dénombre plus de 900 espèces végétales différentes dans le Parc national des Calanques, dont 38 sont protégées et 43 reconnues remarquables. Une véritable mosaïque de couleurs qui changent au fil des saisons et de la proximité avec la mer.
Dans les pinèdes du littoral et des zones rocheuses, les habitats sont caractérisés par la présence massive du pin d’Alep. Il est en effet un de rares grands arbres adapté à ces milieux. Au contraire, comme son nom l’indique, le chêne vert compose majoritairement la chênaie verte présente dans les vallons aux températures plus fraîches, avec une exposition nord ou dans les zones plus ombragées.

Dans la garrigue, ce sont les arbustes et les arbrisseaux résistants à la sécheresse qui trouvent leur lieu de prédilection. Parmi les plus célèbres figurent le thym, le romarin, la salsepareille, mais aussi l’ajonc de Provence et le genévrier cadre.
Enfin, la flore littorale est composée d’espèces résistantes aux vents, à la réverbération du soleil et aux embruns. Cette végétation halophile, c’est-à-dire résistante au sel, se compose par exemple du lys des sables, du fenouil de mer ou bien encore de l’astragale de Marseille, et de la saladelle naine, parfois surnommée lavande de mer. Ces deux espèces endémiques sont pourtant menacées.
Une faune terrestre d’une grande diversité
La diversité des milieux et des espèces végétales s’accompagne d’une grande diversité faunistique. Ainsi, 100 espèces terrestres sont protégées au sein du Parc national des Calanques, qu’il s’agisse de mammifères – 16 espèces de chauve-souris, de reptiles, 80 espèces d’oiseaux nicheurs dont 67 sont protégées, d’insectes ou de batraciens.
Parmi les plus emblématiques ou étonnantes, on retrouve :
- Le molosse de Cestoni : chauve-souris typique des zones méditerranéennes. Avec une envergure pouvant mesurer jusqu’à 40 cm, il est une des plus grandes de son espèce ;
- Le lézard ocellé, plus grand lézard d’Europe avec ses 80 cm de long ;
- L’aigle de Bonelli, dont on ne compte plus que 35 couples reproducteurs en France ;
- La magicienne dentelée, plus grande sauterelle d’Europe, mesurant jusqu’à 17 cm.

Un patchwork d’habitats marins et de flore marine
La grande diversité de la biodiversité des calanques de Marseille ne se résume pas aux seuls milieux terrestres. Les milieux marins sont tout aussi riches, avec 14 habitats classés d’intérêt communautaire. Ces derniers sont situés à des profondeurs différentes et plus ou moins proches de la côte.
Les canyons sous-marins se situent jusqu’aux abysses à 1500m de profondeur alors que les coralligènes d’algues calcaires se trouvent entre 20 et 120 m de profondeur. Plus en surface, on répertorie les fonds de sable et galets, les trottoirs à lithophyllom – cette algue calcaire rouge, rose et blanche – les rochers, les grottes sous-marines, et la pleine eau.
Mais s’il y a bien un milieu marin endémique de la mer Méditerranée avec un enjeu de conservation très important, c’est l’herbier de Posidonie. La posidonie est en effet une plante marine qui produit une grande quantité d’oxygène, ce qui lui vaut parfois le surnom de « poumon de la Méditerranée« . Elle est présente jusqu’à 40 m de profondeur car elle a besoin de capter la lumière.

Une faune marine fragile
Tout comme les milieux terrestres, les milieux marins abritent eux aussi une faune d’une grande richesse mais fragilisée. Le Parc national des Calanques compte en effet 60 espèces marines patrimoniales, c’est-à-dire considérées comme rares et vulnérables. Parmi eux, des poissons, des cétacés, des poulpes, des coraux, des hippocampes, des tortues caouannes et des invertébrés :
- Le grand nacre, plus grand coquillage de Méditerranée et deuxième plus grand coquillage au monde ;
- La gorgone jaune et le corail rouge ;
- Le grand dauphin, le dauphin bleu et blanc, et le rorqual, deuxième plus grand animal au monde ;
- Le mérou brun et le corb, deux poissons endémiques de la Méditerranée en grand danger et protégés.
Histoire des calanques de Marseille : une cohabitation pluri-millénaire entre l’Homme et la Nature
L’occupation humaine, récente au regard de l’histoire des calanques, a contribué à la dégradation progressive de leurs équilibres naturels.
Un peuplement qui remonte à la préhistoire
Les premières traces de la présence humaine dans les Calanques remontent à environ
30 000 ans. A cette époque, chasseurs-cueilleurs utilisent les ressources naturelles de la région pour se nourrir, se chauffer et s’équiper d’outils nécessaires à leur survie.
Les plus anciennes traces laissées par l’Homme se trouvent aujourd’hui dans la grotte de Tremies, située sur la pointe Cacau dans la calanque de Port-Miou. Des os d’animaux, des silex et des traces de feu d’origine humaine ont été retrouvés dans cette grotte aujourd’hui sous-marine.
Mais la grotte la plus célèbre est la grotte Cosquer, parfois surnommée « Lascaux sous-marine », aujourd’hui située à 37 m de profondeur près du cap Morgiou. Elle est considérée comme un chef d’œuvre de l’art pariétal, avec des peintures et des gravures sur les murs datées de – 27 000 et – 19 000 ans. Pas moins de 500 représentations y sont recensées, dont 177 animaux terrestres et marins, 65 mains humaines d’adultes et d’enfants et plus de 200 motifs géométriques. Il s’agit de la première représentation d’animaux marins dans l’Histoire.
Pour des raisons évidentes de difficulté d’accès et de protection, le site originel ne se visite pas. La grotte a néanmoins été reproduite entièrement à l’identique pour permettre au grand public de découvrir ce patrimoine, au cœur de Marseille, en face du MUCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée).

Une vie de pêche et d’agriculture de l’Antiquité au XIXème siècle
Tout change avec la fondation de Massilia, l’antique Marseille, aux environs de 600 av. J-C. Les calanques se retrouvent alors sur un axe maritime dédié à la pêche et au commerce. Preuve en est les épaves de navires antiques toujours visibles lors d’une excursion de plongée sous-marine. Progressivement, le massif est exploité pour sa pierre, dont sa célèbre « pierre de Cassis » dans les carrières de Port-Miou. Autre activité qui a perduré jusqu’au XIXème siècle, l’agriculture et la viticulture avec la culture de céréales, fruits, olives, vignes et l’élevage de moutons et de chèvres, adaptées à l’aridité du climat et à la pauvreté des sols. Des restanques, murs de retenue en pierre sèche nécessaire à la culture en terrasse, sont toujours visibles lors des randonnées dans les Calanques.
L’élevage et la vigne ne seront abandonnés qu’au XIXème au profit du maraîchage, grâce à la construction du canal de Marseille en 1849 et de ses réservoirs d’eau, qui fournissent l’eau autrefois absente pour les cultures légumières.
Une industrialisation qui fragilise progressivement les milieux
La période contemporaine voit deux populations différentes cohabiter dans les calanques. Elles deviennent un lieu de villégiature pour les populations aisées de la région, qui résident dans de grandes bastides dans les collines à partir du XVIIème siècle. En parallèle, elles restent un lieu de vie pour les pêcheurs et les ouvriers qui logent dans les cabanons de bords de mer.
Avec l’essor démographique de la cité phocéenne (Marseille), il est décidé d’implanter la première usine, qui fabrique de la soude pour la production de savon dans la calanque de Saména en 1810. Première étape d’une industrialisation qui s’est poursuivie au cours des XIXème et XXème siècles, avec le développement d’industries chimiques et métallurgiques (plomb, soude, acides, verre, etc.).
La croissance démographique de Marseille entraîne également une surpêche qui met en péril les stocks de poissons dès le XVIIIème. En parallèle, le massif s’industrialise et l’exploitation intensive de la pierre et l’extraction de la chaux et du ciment conduisent à l’abandon progressif de l’activité agricole au profit de l’activité industrielle. Les prémices de la fragilisation des calanques sont déjà présentes.
L’histoire des calanques de Marseille entremêle formation d’un massif calcaire au bord de la Méditerranée, richesse d’une biodiversité fragilisée par l’Homme et défi de leur préservation.
L’histoire des calanques de Marseille entremêle formation d’un massif calcaire au bord de la Méditerranée, richesse d’une biodiversité fragilisée par l’Homme et défi de leur préservation.
Des calanques menacées
La pollution industrielle
L’industrialisation des calanques au cours des siècles a entraîné une pollution des sols, de l’air ainsi que l’épuisement de ressources naturelles comme le sable fin dans les criques de Montredon – nécessaire à la fabrication du verre.
Sous la pression du développement démographique et industriel de Marseille, l’anse de Cortiou est devenu le débouché du tout-à-l’égout de la cité phocéenne. Les eaux usées issues de la ville et des industries environnantes sont déversées directement dans la mer, entraînant une pollution des eaux et des dégâts considérables sur la faune et la flore marine.
Autre exemple emblématique, les boues rouges, issues des rejets en mer des effluents de l’usine Péchiney de Gardanne. Elles doivent leur couleur à leur forte teneur en fer. Jusqu’en 2016, 30 millions de tonnes de boue ont ainsi été déversées dans les eaux marines.
Le changement climatique et les espèces invasives
Deux chiffres qui illustrent les conséquences du réchauffement climatique dans les calanques, situées dans l’une des zones les plus arides de France :
- un grand feu se déclare dans les calanques tous les 15 ans, contre un tous les 25 ans dans le département.
- les eaux de la mer Méditerranée se réchauffent 20 % plus rapidement que la moyenne mondiale.
Réchauffement des eaux, hausse du niveau de la mer, risque incendie démultiplié, vents et orages violents, stress hydrique menacent directement les écosystèmes. Des espèces terrestres et marines parfois endémiques sont menacées de disparition. Des végétaux typiquement méditerranéens ne survivent pas à la multiplication des épisodes de sécheresse de plus en plus intenses et récurrents. En mer aussi, la faune subit de plein fouet le réchauffement des eaux et des espèces tropicales pourraient les remplacer à terme.
Une modification profonde des écosystèmes est déjà à l’œuvre avec l’apparition dès la fin du XIXème des espèces invasives introduites dans ces milieux, bien qu’originaires d’autres continents. Ainsi, on recense aujourd’hui près de 80 plantes exotiques dans le Parc national des calanques, dont 4 constituent une grave menace pour la biodiversité : l’agave d’Amérique, le figuier de Barbarie, la griffe de sorcière et la luzerne arborescente.
Le surtourisme
Autre menace grave pour les calanques : le surtourisme. Paysage réputé pour leur beauté naturelle, les calanques sont victimes de leur succès. Situé dans une zone touristique historique et densément peuplée, le site a vu sa fréquentation croître de façon continue, au point de devenir ingérable. 3 millions de visiteurs sont recensés chaque année, avec une concentration particulière les weekends, aux beaux jours et lors de la période estivale. Chaque jour, 1 000 personnes se pressent sur la plage d’En-Vau et 3 000 sur celle de Sormiou, bien au-delà de la capacité réelle de quelques centaines de visiteurs

Dans la calanque de Sugiton, la surfréquentation entraîne le piétinement des végétaux et l’érosion des sols, menaçant le renouvellement de la flore et, par conséquent, la faune qui y habite. Cette problématique est accentuée sur l’ensemble du massif des calanques par la pratique de la randonnée hors sentier. Au cap Croisette et dans certaines calanques, ce sont les activités nautiques et le développement de la plongée sous-marine qui posent problème.
La pollution liée aux engins motorisés, qu’il s’agisse des voitures ou du nombre croissant de bateaux permettant d’accéder au parc par la mer, n’a cessé d’augmenter. Sans compter que le bruit provoqué par les moteurs peut perturber certains animaux comme l’aigle de Bonelli, ce qui peut nuire à leur reproduction.
Face à ces périls, comment les calanques sont-elles protégées ? Des calanques de mieux en mieux protégées
De la première zone de non-prélèvement à la création du Parc national des Calanques : histoire des calanques de Marseille
La prise de conscience des conséquences de la pollution sur les milieux marins et la ressource halieutique date de la fin du XIXème siècle. La première zone d’interdiction de pêche en France est ainsi créée dès 1894 à Endoume, un quartier de Marseille situé à proximité des calanques. Les zones de non-prélèvement (ZNP) actuelles en sont les héritières. Aujourd’hui, 10 % du territoire marin du Parc national des calanques est ainsi classé en ZNP, soit 4 634 hectares, et la pêche de loisir est réglementée dans l’ensemble du parc.
L’idée de protéger la zone des calanques s’est progressivement diffusée et élargie au-delà des seules zones de réglementation de la pêche. Les paysages du massif entre Marseille et Cassis sont classés en 1975, et en 1976 pour l’aire marine. En 1999, un Groupement d’intérêt public des Calanques est créé, regroupant l’Etat, les collectivités territoriales et les populations locales (associations de protection de l’environnement, propriétaires, usagers, etc.). Toutes ces démarches aboutissent à la création du Parc national des Calanques le 18 avril 2012, 10ème parc national français. Sa mission est à la fois claire et ambitieuse : protéger ce lieu exceptionnel, ses paysages, ses écosystèmes, sa biodiversité et son patrimoine.
Le projet LIFE Habitats Calanque, un exemple des programmes du Parc
Le projet LIFE habitats calanques est un exemple typique des actions menées par le Parc national. Il repose sur quatre piliers :
- L’aménagement des sentiers de randonnée pour lutter contre le piétinement de la biodiversité et contre l’érosion des sols ;
- La plantation d’astragale de Marseille et de plantain à feuilles en alène, espèces méditerranéennes endémiques en danger ;
- L’information des riverains quant aux plantes exotiques envahissantes et des campagnes d’arrachage ;
- La sensibilisation au niveau local, national et européen du grand public et des collectivités publiques.
Le tourisme responsable : découvrir les calanques tout en les respectant
Outre la réglementation de la pêche, le Parc national des Calanques a également pris des décisions fortes pour limiter la surfréquentation et ses impacts négatifs :
- Réglementation de l’accès au massif durant la période la plus chaude de l’année et la plus vulnérable face au risque incendies (du 1er juin au 30 septembre) ;
- Régulation des flux, y compris par la mise en place de quotas depuis 2022 pour les calanques de Sugiton et des Pierres tombées. L’accès est désormais réservé à 400 personnes par jour, sur réservation, gratuitement, de mi-juin à mi-septembre.
- Promotion de l’accès en transport en commun pour se rendre aux calanques depuis Marseille pour limiter le nombre de véhicules motorisés, sur terre comme en mer ;
- Interdiction du mouillage et du débarquement dans la calanque d’En-Vau ;
- Limitation de la location de navires et interdiction du tirage de kayaks en fond de calanque ;
- Prohibition de la création de nouvelles voies d’escalade.
Ces mesures doivent permettre à tous de pouvoir profiter de la beauté du site tout en le préservant pour les années futures.
Remonter le fil de l’histoire des calanques de Marseille, de leur formation géologique à la présence de l’homme, aide à saisir toute la beauté et la fragilité de ces paysages exceptionnels. Ce site à la biodiversité exceptionnelle mais fragile doit être protégé. C’est la mission du Parc national des Calanques, à l’image des autres parcs nationaux du monde.


